https://www.youtube.com/watch?v=uNvcauQqPGk
Encore une conférence de Chapoutot mais cette fois pas directement sur le nazisme ou le management mais sur la philosophie de l'histoire.
Une réflexion sur le "récit" et la façon dont des choses comme le complotisme notamment sont des symptômes du "déficit" de récit de notre époque. Cela fait écho d'une part à mon dada de toujours : épuisement du "politico-religieux" actuel et donc la nécessité de son remplacement et de façon indirect à la façon dont les différents récits (sur l'Ukraine, la Palestine, la Chine, l'immigration, la nation...) ne communiquent plus entre eux. D'une certaine façon on peut dire que les discussions du forum illustrent tout cela par exemple avec les récits de Gilles et mobar complétement incompatible dans la même réalité.
Pour faire un pas de plus et réfléchir à comment revenir à un récit commun : une double démarche me parait nécessaire
1) il convient de partir des faits avant leur interprétation. Mettre fin aux approches que les marxistes appellent "idéalistes" et être matérialiste dans notre appréciation. Un mort est un mort, le revenu de A est tel, celui de B est tel... Et ce avant d'interpréter j'insiste : tel mort se justifie pas tel autre, tel revenu est expliqué par tel fait... tout cela doit être mis de coté.
2) se mettre d'accord sur les principes pour que l'interprétation soit réaliser. Prima de l'humain et de la vie, principe de justice... afin d'élaborer le projet. Il faut inclure une discussion sur la façon dont les principes se contredisent dans la pratique entre eux et comment on résous de telles contradictions. Par exemple la défense de la vie va être avancé pour interdire l'avortement. Si sur le principe c'est vrai dans la pratique et dans la réalité qui est la notre la liberté des femmes (et de tous en fait) à disposer de leur corps, la réalité du viol, des difficultés socio-économiques, de santé mentale... font que l'interdiction de l'avortement causerait plus de dégâts qu'elle n'en résous.
Et c'est seulement dans un troisième temps qu'on articule les deux avec la (espérons) nouvelle optique. De façon chaotique je pense que c'est ce que nous vivons actuellement puisque nous allons indéniablement vers un nouveau "politico-religieux".