par nemo » Hier, 18:34
Jeudi a écrit : ↑Hier, 18:18
nemo a écrit : ↑Hier, 17:50
Ce que tu appelles "reset" est contenu dans le changement de paradigme / changement de politico religieux dont je parle. Quitter le capitalisme est pas une mince affaire au point que bien qu'étant révolutionnaire dans l'âme je pense qu'un compromis notamment pour une transition serait préférable. Mais l'entêtement des classes bourgeoises notamment en France rend la violence probablement inévitable. Il y a aussi le fascisme qui ne baissera probablement pas les armes sans combattre.
Bah on peut bien appeler une révolution comme on veut, le fait est qu’il y en a des moins meurtrières que d’autres, comme mai 68 en France ou la révolution tranquille au Québec. Si je me souviens bien mes cours 1792 s’est finie en restauration de la monarchie. Peut-être trouver un meilleur modèle? Perso je suis loin mais quand je parles aux gilets jaune de ma famille,la plupart ont plutôt des préoccupations en terme de stress financier qu’en terme d’essayer de réussir à contrôler une révolution coupeuse de tête. Est-ce que tu aurais des éléments factuels qui montre que c’est d’avantage ton expérience qui est répandue chez les gilets jaunes?
Les échecs du passé ne nous disent pas forcément que le projet était mauvais. Mais c'était une boutade bien sur : plus de 2 siècles après tu te doutes bien que le projet à besoin d'être urgemment amendés pour relever les défis d'aujourd'hui. Pour nommer quelques aspect, la place des femmes, les droits des minorités sexuelles et racisés, la question écologique. Plus que tout probablement cette dernière d'ailleurs parce que c'est là ou les projets progressistes des derniers siècles se confondent avec le paradigme moderne dont ils doivent se séparer. Et c'est là ou nous occidentaux avons besoin du reste du monde pour changer notre rapport à l'autre au sens très large incluant les autres cultures, le vivant et la terre.
Pour ce qui concerne les éléments factuels c'est le produit du groupe dont je parle. Les préoccupations individuelles ont peu changés mais lorsque le groupe s'empare de ces préoccupations il en fait quelque chose de politique. Pour discerner ce politique je regarde ce qui sort des analyses par les sociologues des cahiers de doléance, du résultat des assemblées des assemblées, ce que disent les rares parmi les portes paroles pouvant synthétiser un minimum ce qui s'est dit sur les ronds points... Et le résultat ne souffre aucune ambiguïté si on ne cherche pas à nier leur parole comme parole politique c'est bien d'un projet de contrôle de la population sur les politiques qui ressort.
Après les années passent beaucoup sont retournés à leur quotidien. Et beaucoup se sont engagés et ou trouve-t-on ceux qui se réclame encore aujourd'hui des Gilets Jaunes? Dans les syndicats, dans les mouvements écologistes, dans les médias alternatifs... Je m'aperçoit avec une grande satisfaction que l'extrême droite à renoncer à toute tentative de récupération des Gilets Jaunes. Là encore le mouvement social parle. Encore faut-il l'écouter.
[quote=Jeudi post_id=2392226 time=1717604338 user_id=38382]
[quote=nemo post_id=2392225 time=1717602650 user_id=308]
Ce que tu appelles "reset" est contenu dans le changement de paradigme / changement de politico religieux dont je parle. Quitter le capitalisme est pas une mince affaire au point que bien qu'étant révolutionnaire dans l'âme je pense qu'un compromis notamment pour une transition serait préférable. Mais l'entêtement des classes bourgeoises notamment en France rend la violence probablement inévitable. Il y a aussi le fascisme qui ne baissera probablement pas les armes sans combattre.
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Bah on peut bien appeler une révolution comme on veut, le fait est qu’il y en a des moins meurtrières que d’autres, comme mai 68 en France ou la révolution tranquille au Québec. Si je me souviens bien mes cours 1792 s’est finie en restauration de la monarchie. Peut-être trouver un meilleur modèle? Perso je suis loin mais quand je parles aux gilets jaune de ma famille,la plupart ont plutôt des préoccupations en terme de stress financier qu’en terme d’essayer de réussir à contrôler une révolution coupeuse de tête. Est-ce que tu aurais des éléments factuels qui montre que c’est d’avantage ton expérience qui est répandue chez les gilets jaunes?
[/quote] Les échecs du passé ne nous disent pas forcément que le projet était mauvais. Mais c'était une boutade bien sur : plus de 2 siècles après tu te doutes bien que le projet à besoin d'être urgemment amendés pour relever les défis d'aujourd'hui. Pour nommer quelques aspect, la place des femmes, les droits des minorités sexuelles et racisés, la question écologique. Plus que tout probablement cette dernière d'ailleurs parce que c'est là ou les projets progressistes des derniers siècles se confondent avec le paradigme moderne dont ils doivent se séparer. Et c'est là ou nous occidentaux avons besoin du reste du monde pour changer notre rapport à l'autre au sens très large incluant les autres cultures, le vivant et la terre.
Pour ce qui concerne les éléments factuels c'est le produit du groupe dont je parle. Les préoccupations individuelles ont peu changés mais lorsque le groupe s'empare de ces préoccupations il en fait quelque chose de politique. Pour discerner ce politique je regarde ce qui sort des analyses par les sociologues des cahiers de doléance, du résultat des assemblées des assemblées, ce que disent les rares parmi les portes paroles pouvant synthétiser un minimum ce qui s'est dit sur les ronds points... Et le résultat ne souffre aucune ambiguïté si on ne cherche pas à nier leur parole comme parole politique c'est bien d'un projet de contrôle de la population sur les politiques qui ressort.
Après les années passent beaucoup sont retournés à leur quotidien. Et beaucoup se sont engagés et ou trouve-t-on ceux qui se réclame encore aujourd'hui des Gilets Jaunes? Dans les syndicats, dans les mouvements écologistes, dans les médias alternatifs... Je m'aperçoit avec une grande satisfaction que l'extrême droite à renoncer à toute tentative de récupération des Gilets Jaunes. Là encore le mouvement social parle. Encore faut-il l'écouter.